Portrait 4 : Etienne ROUGIER, Occitaniste et passionné de musique

 » Originaire de Gannat dans le nord de l’Auvergne, et aux portes occitanes, j’ai été bercé par la musique, la langue et les histoires du Massif Central. Bénévole depuis toujours au festival de danses et musiques du monde de Gannat, je me suis rapidement dirigé vers l’anthropologie après des études de littérature comparée à Lyon et en répondant à des missions au Sénégal puis au Québec. Formé en linguistique à l’Université de Montréal, je me suis intéressé aux thématiques liées aux langues en danger dans différentes communautés autochtones d’Amérique du Nord puis en Europe via, logiquement, l’occitan. De la découverte de ces situations ethnolinguistiques riches et variées, j’ai décidé pendant la crise du COVID de passer de l’autre côté et de travailler sur le terrain. J’ai alors rejoint l’aventure Calandreta afin de me former à la pédagogie et la transmission de la langue, et de participer à l’ouverture d’une école dans le « nord », à Clarmont d’Auvernhe. Je me régale aujourd’hui à transmettre la langue à différents publics et sous différentes formes (ateliers chez les Brayauds-CDMDT 63, TAPs dans les écoles maternelle-primaire, enseignant à Calandreta, formations professionnelles avec le CFPO, groupes de chants amateurs, etc.). Véritable passionné des causes perdues, j’envisage une thèse à mi-chemin entre le terrain et la bibliothèque et autour de systèmes comparés de revitalisation linguistique par la musique « 


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